Robert Bardot est Né à BELFORT comme la Provence il est tout d’antique sagesse et d’espiègle jeunesse. Sa cuisine aussi. Elle a le calme sublime du Ventoux et la vivacité de l’Ouveze, laquelle emprunte, - on le sait ! – un brin de folie au Toulourenc. Robert Bardot pourtant n’a pas vu le jour dans le pampre, le miel et les amandes mais dans les pattes du lion de Belfort le 8 JUIN 1935. C’est dans les plaines céréalières du Nord de la France, qu’il fit ses premières armes, trouvant vite en sa giberne, - pardon ! En sa marmite, - ses étoiles. A Lille celle du restaurant LE FLAMBART, où il présida de 1973 à 1993, brillèrent au firmament de la cuisine nouvelle et c’est à leur clarté qu’en 1976, il obtint le titre dont il est justement fier de Meilleur Ouvrier de France. De 1993 à 1996, à La Porte de Gand, toujours à Lille, il fit des chants nouveaux sur d’anciennes partitions, explorant la tradition pour donner de l’air (et quel grand air !) à ses créations. Il a régalé les personnalités politiques ou artistiques en visite dans le nord (Messieurs De GAULLE, POMPIDOU, GISCARD D’ESTAING, MITTERAND, CHIRAC, KOHL, BELMONDO…).

En 1996, il entra en Vaucluse comme on entre en religion, huma les marchés d’Apt, de Cavaillon ou de Carpentras ainsi que les Caves de Beaumes-de-Venise, de Chateauneuf-du-Pape, de Caromb, de Valréas ou de Vaqueyras. Il fait, depuis, tourner Le Moulin a Huile de Vaison la Romaine où Lucullus dîne là, chaque jour que fit dieu soleil, à la table de Lucullus.

C’est une épreuve professionnelle où l’homme doit aller à la limite des ses possibilités et de ses connaissances.

Beaucoup de volonté de courage lui seront nécessaires pour affronter cet ultime examen.

Être meilleur ouvrier de France n’est pas chose facile et on ne peut en être sans en être fier.

Plus difficile encore est de respecter et d’honorer ce titre par son travail quotidien.

Meilleur ouvrier de France, je dirais que nous avons obtenu notre C.A.P d’adultes, mais après cela, le plus difficile reste encore à faire.

Là est devant nous le grand chef-d’œuvre ! Le vrai !

Comment transmettre notre expérience et notre métier, car c’est là notre rôle et notre devoir.

Georges Sand disait dans la préface de « la petite Fadette » :

« Avant d’être des artistes, tâchons d’être des hommes ».

Aux qualités professionnelles du meilleur ouvrier de France doit s’y joindre une autre d’une importance capitale : la « modestie » : ce ne sont pas les bons ouvriers qui me contrediront.

On a certes plaisir de s’élever en enseignant et en montrant de belles choses de la profession : les grands décors, les pièces artistiques, etc.

Mais je trouve tout aussi honorant d’enseigner des travaux plus courants, des travaux quotidiens qui n’en reste pas moins à la base de notre métier : c’est ce à quoi je me suis efforcé.

La valeur d’un homme sera avant tout de rester simple et sans prétention. D’ailleurs, plus on avance dans le métier, plus on œuvre sur des travaux délicats et compliqués, plus on perd de cet affreux orgueil qui pourrit les individus incapables et prétentieux, et plus on se dit : « comme mon métier est beau, mais difficile »

 

Distinctions culinaires :

Meilleur Ouvrier de France en 1976. http://www.meilleursouvriersdefrance.info

Médaille d’or de l’exposition Nationale du travail.

Lauréat des grands concours nationaux et internationaux.

Maître cuisinier de France et Maître Traiteur de France.

Membre titulaire de l’Académie Culinaire de France.

Conseiller technique en France et à l Etranger.

 

 

Depuis 1996   :      Restaurant « Le Moulin à Huile »

 1993-1996     :      Restaurant « LA PORTE DE GAND ». Cuisine créative sur des bases traditionnelles.

 1973-1993     :      Restaurant « LE FLAMBARD ». Cuisine nouvelle (considéré comme l’un des cinq cuisiniers des plus créatifs).

 1969-1973     :      Restaurant « LE RALLYE ». Brasserie Douaisienne.
 

                      

Recommandé dans tous les guides :

MICHELIN 2008 : deux fourchettes, une étoile

GAULT & MILLAU 2008 : Coup de cœur, deux chapeaux, Note 16/20

LE BOTTIN GOURMAND 2008 : deux étoiles

PUDLO 2008 : 2 assiettes, 2 fourchettes

CHAMPERARD 2008

LE GUIDE HUBERT 2008 : 3 assiettes, 1 couronne

 

Distinctions honorifiques :

Chevalier dans l’ordre du Mérite Agricole

Commandeur de l’Education Civique

Chevalier dans l’ordre National du Mérite

Trophée Champerard, édition 2004. Meilleur cuisinier régional 2004.

 

Coauteur de Livres de Cuisine :

Recettes de chefs en Chefs (Parution en 1989 chez Robert Laffont et Sopad-Nestlé).

La cuisine du Nord.

Les compagnons de la grande cuisine.

Les secrets des chefs.

Nouvelles bases et techniques de la cuisine.

La fabuleuse histoire de la cuisine.

 

Loisirs :

Passionné de peinture : élève aux Beaux-arts pendant deux ans.

Voyages (vif intérêt pour les cultures Outre-mer).

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